Facebook : l’amitié virtuelle ou une autre forme d’amitié:
Un ami inconnu dont on se sait presque rien, que l’on a jamais rencontré, dont on ne connait parfois les traits qu’à travers quelques photos qu’il a pu mettre sur son site.
C’est le réseau Facebook , “ grâce ” auquel on compte 5 fois plus d’amis qu’il y a 30 ans selon leurs déclarations.
Le record mondial est détenu par le président OBAMA qui se targue d’avoir 6,3 millions d’amis Facebook.
On savait l’homme sympathique mais à ce point !
Des amis avec qui on correspond, échange, partageons nos joies, nos peines, nos histoires de tous les jours; parfois plus facilement qu’avec des amis en chair et en os d’après les utilisateurs.
Les enfants avaient auparavant leur ami “ imaginaire ” (30 % des enfants environ ) mais cela faisait partie d’un développement psychologique normal d’un petit enfant qui recherche des ressources à des situations difficiles pour lui à affronter.
Les enfants ont maintenant aussi leur pet (petit animal ; mascotte ) virtuel qu’ils câlinent , cajolent et nourrissent.
Etre réfractaire, à ces nouveaux réseaux sociaux, vous fera immédiatement passer pour un arriéré, auprès de ses adeptes fanatiques de la communication sans freins ni limites.
J’emploie le terme adepte à dessein, car au nom de la sacro-sainte communication, il faut communiquer toujours plus, toujours davantage - et on le voit bien avec les enfants à toute heure et en tout lieu -.
Les sociologues, les psychologues s’interrogent mais, ne faut-il pas bon sens garder ?
Pourquoi cette frénésie, à nous transformer en machines électroniques, en nous accaparant leurs caractéristiques : le monde virtuel dans lequel elles évoluent ?
Notre monde est-il devenu si dur à vivre, que nous ayons besoin de créer un gigantesque réseau électronique planétaire pour communiquer avec nos semblables, nos frères, en espérant y trouver un peu d'amitié et de réconfort et échapper à une solitude insupportable?
C’est bien de cela qu’il s’agit et, à mon sens, sur lequel il convient de s’interroger : “Comment pouvons-nous être aussi seuls en étant autant inter reliés ?”
Je n’ai pas la réponse à cette question, mais une seule constatation, pourra-t-on vraiment remplacer une bonne poignée de mains ou l’accolade d’un ami par quelques lignes électroniques sur un écran glacé ?
Jean-Michel IMPERATRICE
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